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Par ange01 le 14 Avril 2020 à 18:53
L’industrialisation, commencée au XIXe siècle, a permis l’amélioration générale des conditions de vie de certaines populations, leur permettant de satisfaire certains besoins essentiels comme l’accès à l’eau, à l’alimentation, aux soins, au logement et à l’éducation.
Le développement se veut donc à la fois économique et social. Pourtant, si le monde s’est enrichi grâce à la croissance économique, il y persiste de profondes inégalités entre les hommes.
Mais ce développement a considérablement dégradé l’environnement. Aussi, dans les années 1970, des institutions internationales alertent le monde sur les dangers d’une croissance économique et démographiqueincontrôlée et la nécessité d’un « développement durable ».
Définition du développement durable : Le développement durable est « un mode de développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
I. Les origines du développement durable
Le développement durable est aujourd’hui considéré par la plupart comme incontournable pour régler les problèmes auxquels devra faire face l’humanité serons plus de 9 milliards en 2050.
Cette augmentation de la population mondiale, est appellée "croissance démographique".
Courte définition : Le terme de "croissance démographique" définit l'augmentation de la population.
Celle-ci n’est pas sans conséquences.
Elle entraîne une surexploitation des ressources naturelles et une dégradation de l’environnement. Leur effet le plus visible est sans aucun doute la déforestation. Chaque année, ce sont d’immenses zones de forêt qui disparaissent pour laisser place à de nouvelles cultures agricoles destinées à nourrir des hommes de plus en plus nombreux. On parle beaucoup de l’Amazonie en Amérique latine, mais la déforestation touche tous les continents.
Autre symptôme de la dégradation de notre environnement par l’activité humaine : la pollution des eaux. Plusieurs centaines de milliers de tonnes de déchets plastiques finissent dans nos océans. À certains endroits, ils forment de véritables déchetteries flottantes au point de former aujourd’hui un véritable continent qu’on appelle le « continent plastique ».
La dégradation de leur habitat, terrestre ou marin, a de terrible conséquences sur les animaux qui sont les premiers à disparaître. Depuis les années 1970, des milliers d’espèces animales sont en déclin. Ainsi, entre 1970 et 2010, le nombre d’animaux terrestres et marins a presque été divisé par deux. Les espèces d’eau douce sont les plus touchées : plus de trois quart des animaux ont déjà disparu. Certaines espèces se sont même déjà éteintes.
Longtemps indifférente, l’opinion publique commence à réagir au début des années 1970.
A retenir! En 1972, l’ONU (Organisation des Nations Unies) crée le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
Courte définition : Le PNUE a pour but d'aider les pays à mettre en oeuvre des politiques de protection de l'environnement.
Ce rapport à un rôle déclencheur. Il alerte tous les citoyens du monde sur les dangers de la croissance démographique et économique. Les mouvements écologistes vont alors se multiplier.
Si une prise de conscience s’opère dès les années 1970, l’expression « développement durable » n’apparaît, elle, qu’un peu plus tard, en 1987 à l’ONU.
II Les enjeux du développement durable
Nommée par L’ONU, la Commission Brundtland, une commission mondiale sur l’environnement et le développement, propose une définition du développement durable.
Cela signifie que désormais, l’humanité doit se soucier de l’héritage qu’elle laissera aux générations futures. Avant le développement durable, on privilégiait une logique de séparation. Il n’y avait pas de relation entre la protection de l’environnement, les activités économiques et les fonctions sociales.
Le développement durable, lui, repose sur trois principes interdépendants, c’est-à-dire dépendants les uns des autres. Il doit être :
- vivable écologiquement ;
- viable économiquement ;
- équitable socialement.
C’est donc une logique d’emboîtement.
Toute action sur l’un des piliers a donc des conséquences sur les deux autres. On ne peut pas, par exemple, régler les problèmes sociaux sans prendre en compte l’économie et la protection de l’environnement.
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